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LE PSG SANS BRILLER

Le PSG sans briller

Tout avait pourtant bien commencé pour le Paris Saint-Germain, peut-être trop. En menant 2-0 à Nancy au bout de 20 minutes de jeu, le travail était bien fait pour le quadruple champion de France en titre. Sauf qu’on a encore eu la confirmation que le PSG d’Unai Emery n’était pas celui de Laurent Blanc, capable de gérer semaine après semaine des matches vite emballés, pesés. Au lieu de quoi, Paris s’est fait peur et s’est imposé 2-1 en tremblant, laissant l’ASNL réveiller les spectateurs de Marcel-Picot.
Certes, il y avait cinq absents de marque avec Angel Di Maria, Serge Aurier, Thiago Motta, Maxwell et Layvin Kurzawa tous ménagés, en plus de Javier Pastore qu’on savait déjà forfait. Emery avait le choix entre Hatem Ben Arfa et Jese pour épauler Edinson Cavani et Lucas Moura en attaque, il a choisi… Jonathan Ikoné, qui n’a fait aucune différence. Ben Arfa est finalement entré pour le dernier quart d’heure, suffocant comme les autres pour tenir ces trois points précieux sur la pelouse (synthétique) de la lanterne rouge, histoire de s'emparer de la deuxième place et de rester à quatre points de Nice.

Verratti: "On a mal joué, ce n'est pas bien"

"On a très bien commencé, mais après 30 minutes on a joué avec moins de rythme et de vitesse, concède Marco Verratti sur Canal+ Sport. C’était encore plus dur en seconde période, mais on voulait seulement gagner. On a mal joué, je suis content de ces trois points mais ce n’est pas bien de souffrir comme ça, il faut travailler encore car on n’est pas à 100%." Lucas Moura a vite ouvert le score sur coup franc, à la suite d’un centre passé devant tout le monde (14e), imité quatre minutes plus tard par Edinson Cavani, d’un lob subtil après avoir profité d’une bévue de Chrétien (0-2, 18e). Puis Alou Diarra, pour son grand retour en match officiel, a marqué de la tête à la reprise d’un coup franc de Pedretti (1-2, 56e). Un remake de Retour vers le futur
Heureusement pour le PSG, le match n’a pas débordé d’occasions franches - d’un côté comme de l’autre, d’ailleurs - et la menace est restée assez diffuse, se cantonnant à une forte intensité aux abords de la ligne médiane. "On s’est mis en difficulté avec des pertes de balle répétées, Nancy en a profité, analyse à son tour Blaise Matuidi sur beIN SPORTS. Dans le jeu, ce n’était pas parfait, on a joué avec beaucoup d’absents et les jeunes ont su se battre avec leurs armes, comme il le fallait. L’essentiel était de prendre les trois points, de bien enchaîner avant la Ligue des champions. On l’a fait, c’est le plus important." Pas hyper rassurant, quand même, quatre jours avant cette réception très importante du FC Bâle.
LE PSG SANS BRILLER LE PSG SANS BRILLER Reviewed by EMILY CAPRIO on 03:22 Rating: 5

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